Juan de Laminne commence par cinq ou six ans de dessin et peinture dans diverses académies avec un ami sculpteur.
Un jour dans l’atelier, celui-ci lui jette un pain de glaise pour voir. Et le soir, on avait déjà les grandes lignes de ce qui fait sa patte aujourd’hui, des animaux puissants et musculeux mais emprunts de finesse et de légèreté à la fois.
L’aspect brut aussi que Juan essaie de donner à ses sculptures leur confère une certaine modernité par l’illusion de la pierre taillée.
L’artiste est toujours en quête de la triple émotion, celle de l’artiste quand il met un point final à son oeuvre, le coup de foudre de l’acquéreur et l’intégration harmonieuse de l’oeuvre dans son environnement. Si on enlève le bronze, son absence doit créer un vide.