Il n’y a jamais de projet au départ. De l’argile que je modèle, l’animal prend lentement forme. De lui-même, il se révèle peu à peu, je ne suis que son passeur. Il s’extrait par mes mains de son monde pour apparaître dans le nôtre. C’est à chaque fois un temps fort, un suspense, une naissance exceptionnelle, dans l’intimité de mon atelier.
Ensuite vient l’ultime étape qui consiste à métamorphoser l’œuvre de terre cuite en un bronze à la patine délicate, propre à sublimer l’animal.